Marine Le Pen est dans le paysage politique français depuis son plus jeune âge, notamment parce qu’elle a été exposée très tôt dans les médias pour être la fille de Jean-Marie Le Pen. Très souvent critiquée pour ses positions politiques, on n’en sait que très peu sur sa vie privée. Voici 10 choses que vous ignoriez sûrement sur Marine Le Pen.
Elle n’était pas destinée à reprendre les rênes du FN
Marine Le Pen n’était pas en tête de liste pour succéder à son père, contrairement à Marie-Caroline, la fille aînée, que Jean-Marie Le Pen avait élevée dans ce but, notamment en lui payant de hautes études à Oxford.
C’est en 1998, au moment de la scission du FN, que Marine Le Pen saute sur l’occasion tandis que Marie-Caroline et leur père se déchirent pour des opinions politiques différentes.
Elle ne s’appelle pas Marine
Sur son acte de naissance, Marine Le Pen porte en réalité trois prénoms, parmi lesquels Marine ne figure pas. En effet, les trois prénoms choisis par ses parents étaient Marion, Anne et Perrine. Mais rapidement, ils regrettent leur choix et la surnomment Marine, en raison de ses yeux bleus. Finalement, ce prénom d’usage lui restera.
Elle a un passé de fêtarde
Bien qu’elle nie ce passé qu’on lui prête, préférant cultiver son image de mère de famille modèle, Marine Le Pen a longtemps écumé les boîtes de nuit parisiennes durant sa jeunesse. Ces révélations, appuyées par de nombreux témoins, lui ont valu le surnom de « la night-clubbeuse » au sein du Front national pendant quelque temps.
Son père l’a emmenée à la morgue
Lorsqu’elle avait 20 ans, son paternel, très porté sur la culture bretonne, l’a emmenée à la morgue pour voir Jean-Pierre Stirbois, tué dans un accident de voiture. Jean-Marie Le Pen ne voulait pas que le premier cadavre que sa fille voie soit le sien.
Elle a défendu des immigrés
En 1992, Marine Le Pen devient avocate et se porte volontaire pour assurer les permanences de comparutions immédiates à la 23e chambre du tribunal de Paris. Elle est alors amenée à défendre beaucoup de clandestins.
Parmi eux, le cas de Nour-Eddine Hamidi, un sans-papiers d’origine algérienne, qu’elle a défendu à six reprises.
Embauchée à prix d’or au FN
Cinq ans après avoir prêté serment, l’activité de Marine Le Pen en tant qu’avocate n’est pas florissante. C’est alors qu’en 1998, elle débarque au Paquebot, le siège du FN à Saint-Cloud, en tant que directrice juridique du parti de son père pour un salaire mensuel de 30 000 francs (un peu moins de 6 000 euros) pour un temps partiel.
Quinze ans de guerre avec sa mère
En 1984, Pierrette Le Pen quitte subitement le domaine des Le Pen et part se cacher à Toulouse avec son amant. Le divorce se passe mal et Pierrette se livre à des confessions gênantes sur le patron du FN dans les médias. Vols, chantages et photos dénudées rythmeront la vie des Le Pen les années suivantes. Il leur aura fallu 15 ans pour se réconcilier.
12 kg en moins pour la campagne 2017
À l’instar de François Hollande pour l’élection de 2012, Marine Le Pen s’est préparée à la campagne présidentielle de 2017 en suivant un régime alimentaire.
Après les fêtes de fin d’année, les conseillers de Marine Le Pen ont ainsi notifié la presse que la candidate à la présidentielle avait perdu 12 kg.
Elle a failli arrêter la politique
En 2005, Marine Le Pen est en colère après la parution d’une interview de son paternel dans l’hebdomadaire Rivarol. Alors âgée de 37 ans, elle se met en congé des instances du FN et part se ressourcer en Bretagne, pensant à donner sa démission.
Son permis de conduire a été suspendu
Marine Le Pen a commis huit infractions au Code de la route, notamment des excès de vitesse, et a vu son permis suspendu en 2012.
En 2014, elle tente de faire annuler cette suspension de permis devant le juge, mais le tribunal de Lille rejette sa demande.
